Ils nous seront utiles pour :
Certains cookies sont nécessaires à des fins techniques, ils sont donc dispensés de consentement. D'autres, non obligatoires, peuvent être utilisés pour la personnalisation des annonces et du contenu, la mesure des annonces et du contenu, la connaissance de l'audience et le développement de produits, les données de géolocalisation précises et l'identification par le balayage de l'appareil, le stockage et/ou l'accès aux informations sur un appareil. Si vous donnez votre consentement, celui-ci sera valable sur l’ensemble des sous-domaines de Petit Bouchon. Vous disposez de la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en cliquant sur le widget en bas à droite de la page. Pour en savoir plus, consulter notre politique de cookie.
Les cookies nécessaires sont utiles au bon fonctionnement du site. Ils permettent de réaliser des fonctions de base comme la navigation de page et l'accès aux zones sécurisées du site web. Le site web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies.
Les cookies de personnalisation permettent à un site web de retenir des informations qui modifient la manière dont le site se comporte ou s’affiche, comme votre langue préférée ou la région dans laquelle vous vous situez.
Les cookies marketing aident les propriétaires du site web, par la collecte et la communication d'informations de manière anonyme, à comprendre comment les visiteurs interagissent avec les sites web.
Les cookies statistiques permettent le suivi des visiteurs sur le site. Ils ont pour but de vous proposer un ciblage publicitaire plus pertinent et donc plus intéressant pour les éditeurs et les annonceurs.
Ce sont les cookies qui n'entrent dans aucune des catégories ci-dessus ou qui n'ont pas encore été classés.
Cette année, les vendanges ont débuté beaucoup plus tôt que les années précédentes. Que peut-on dire du millésime 2018 ? Vins bio et vins conventionnels sont-ils sur un pied d’égalité ? À cette occasion, nous vous emmenons à la découverte des vendanges manuelles, privilégiées dans la viticulture biologique.
Les multiples périodes de gel avaient marqué 2017. Les vendanges avaient été précoces et la production inférieure de 16 % à la moyenne des cinq dernières années. Mais qu’en est-il pour 2018 ?
Les vendanges 2018 s’annoncent abondantes et de qualité avec une récolte supérieure de 7 % à la moyenne des cinq dernières années. À la suite d’un printemps pluvieux et d’un début d’été plutôt ensoleillé, les grappes sont venues à maturité plus vite, notamment dans le Jura, le Bordelais et en Champagne. En effet, habituellement à pied d’œuvre mi-septembre, les vendangeurs ont commencé cette année dès le 22 août dans certains vignobles.
En ce qui concerne les viticulteurs bio, le constat est beaucoup plus mitigé. Avant l’été, les vignerons ont pu constater les premiers dégâts : le mildiou a touché certaines cultures, notamment dans le Sud et dans la région de Bordeaux. Ce champignon parasite va occasionner des pertes conséquentes de rendement. Les viticulteurs bio seront bien sûr les plus touchés, car l’utilisation de produits phytosanitaires est fortement limitée, voire proscrite pour traiter les pieds de vigne. Fort heureusement, le mildiou ne compromet pas la qualité du raisin !
En matière de vin bio, biodynamique et naturel, on privilégie souvent la vendange manuelle, à l’exception de quelques rares vignobles. La certification biodynamique « Vin Demeter » l’impose notamment dans ses critères obligatoires. En effet, ce type de vendanges répond aux attentes et à la philosophie des vignerons. Ils considèrent que les vendanges réalisées avec des machines sont plus violentes pour leurs vignobles. N’oublions pas, en effet, qu’ils travaillent leurs vignes et le raisin au quotidien dans le respect de la biodiversité et de leur terroir.
Le fait de sélectionner les grappes à la main apporte une qualité certaine à la récolte et donc au vin qui en découlera. La fragilité des grains de raisin est également respectée par rapport à l’arrachage que peuvent occasionner les machines. La vendange manuelle, pratiquée sur 40 % du vignoble français, est donc souvent synonyme de vin de qualité supérieure. Elle est notamment obligatoire pour certaines appellations comme le Beaujolais ou en Champagne. La production de vins liquoreux, comme le Sauternes, nécessite également ce type de ramassage, car les grains doivent être flétris et récoltés en vendange tardive. Notons que sur certains domaines, le viticulteur peut ne pas avoir le choix en raison d’un terrain escarpé.
Vendanger à la main, c’est apporter un soin particulier aux fruits et aux vignes. Les vendangeurs choisissent les grappes à ramasser en priorité et tiennent compte de la maturité du raisin. Ils procèdent à un premier tri dès la récolte en retirant notamment de la grappe un grain abimé ou une feuille. Une fois cueillis, les raisins sont transportés dans des contenants de petite taille, ajourés afin de préserver toutes les qualités du fruit. Lors des vendanges à la main, la concentration naturelle en sucre du raisin est ainsi mieux préservée.
Et n’oublions pas l’aspect convivial des vendanges à l’ancienne, période où tout le domaine viticole entre en effervescence. Une approche humaine et sociale qui offre un moment de partage et d’échange entre l’équipe de vendangeurs et les viticulteurs.
Retrouvez tous nos millésimes bio sur notre cave en ligne
Vous devez activer les cookies pour utiliser le site.
Pour savoir comment activer les cookies sur votre navigateur, rendez vous sur la page suivante:
http://www.accepterlescookies.com/